Voici la deuxième partie du résumé de la journée Led: orientations pratiques
- Led et acné : une nouvelle approche thérapeutique
L’expérience de Linda Fouque, Vice Présidente de LED Academy, dans le traitement de l’acné s’est révélée du plus haut intérêt. La remise en question des traitements par les cyclines en aura été, à mes yeux un point fort. Le mariage heureux des sources de lumière thermique (IPL ou lasers) aux sources non-thermiques (Panneaux de LED) permet, en effet, iconographie à l’appui, de traiter dans la très grande majorité des cas les poussées d’acné les plus difficiles. On possède d’un côté les effets antibactériens thermiques des sources poly ou monochromatiques et de l’autre les effets biologiques de la lumière bleue qui, en activant des porphyrines présentes dans proprionibacterium acnes, détruisent ce germe.
- Cicatrisation et photobiomodulation : une si longue histoire...
La cicatrisation, présentée ensuite par Michèle Pelletier, Présidente de LED Academy, est venue brillamment compléter cette démonstration d’efficacité des sources de lumière non thermiques. Michèle a, depuis plusieurs années, accumulé les succès thérapeutiques avec les panneaux de LED. Sa présentation a permis de retracer les mécanismes photobiologiques qui permettent de stimuler les différentes étapes de la cicatrisation. C’est à travers une iconographie impressionnante et de grande qualité qu’elle a illustrée l’efficacité de ses protocoles de traitement, associant le rouge et le jaune.
Patient présentant une brûlure. 2 séances espacées d’une semaine
Paramètres: rouge et jaune continu 40j 10 min.
EXPLOITATION DU TEMPS BIOLOGIQUE : EFFET ANTI AGE
- Les Leds : une approche de la phlébologie
La dernière présentation faite par Jean-Marc Chardonneau, administrateur de la Société Française de Phlébologie et responsable médecine vasculaire au sein de la Led Academy, concernait le traitement des télangiectasies du membre inférieur.
Après avoir passé en revue les difficultés propres à cette localisation, difficultés liées à l’anatomie circulatoire très particulière du membre inférieur, il nous a fait part de son intérêt et de son expérience des photothérapies non thermiques. Nous avons ainsi mieux compris la difficulté qu’il y avait à traiter ces lésions dont la physiopathologie nous ramène, à nouveau, vers la matrice extracellulaire. Il semble ainsi que les dilatations artériolo-veinulo-capillaires en cause, soient en partie liées au manque de densité du milieu extracellulaire en fibres et en protéo et glycosaminoglycanes. C’est bien possible qu’à ce niveau, la lumière puisse jouer un rôle constructeur en stimulant la production de cette matrice. Un terrain d’expérimentation à creuser.
Enfin, lors de présentation d’appareils qui a clôturée la session, un dernier problème a été posé. Il semblerait que beaucoup de LED, jaune, rouges ou IR, puissent émettre dans l’UV.
Ce phénomène serait lié à la mauvaise qualité de certains alliages qui contiendraient des traces de métaux utilisés dans les LED bleues. Donc, probablement devrons nous exiger de la part des fabricants de dispositifs qu’ils fournissent un spectre complet de leur LED et bien sûr un CE Médical…
Dr. Luc Benichou
Responsable communication scientifique
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