Qui est la LED ACADEMY ?


La Led Academy est une association à but non lucratif. Elle réunit des membres adhérents (médecins, physiciens, chercheurs en biologie cellulaire, ingénieurs en optoélectronique) intéressés ou concernés par les effets biologiques et l’utilisation en thérapeutique des sources de rayonnement électromagnétique de basse puissance.

Elle rassemble ainsi toutes les technologies qui se réfèrent à
l’utilisation des LED (Light Emitting Diode) et des lasers de basse puissance (Low Level Laser) depuis leur construction, jusqu’à leurs applications cliniques.

La LED Academy accueille également des membres bienfaiteurs qui peuvent faire partie des industries de santé.

Elle s’efforce de réunir ainsi des connaissances, de faire partager des expériences et de susciter des programmes de recherche.



LED Academy is a non profit organisation with a membership open to physicians, physicists, cell-biologists, optoelectronic engineers,concerned with photobiological mechanisms and treatments related to the use of LED or Low Level Lasers.

LEDAcademy welcomes benefactor members from pharmaceutical or medical device companies.

Its goal is therefore dedicated to the promotion of research, education, and clinical applications in photobiology.

vendredi 12 août 2011

Traitement et Prevention des aphtes, herpes et zona par Lasers basse énergie et Led.

          Au cours de son long périple, Ulysse ne se méfie pas des rayons agressif du soleil. Quelques poussées d'herpès peuvent le gêner pendant sa course.

          Quelles solutions lui proposer pour le soulager ?

          Le Dr Gaston Ciais (Professeur en chirurgie dentaire) et ayant beaucoup travaillé avec les lasers de basse énergie, va nous éclairer:

          INTRODUCTION :

          Aphtes, herpès, zona, sont des atteintes auto-immunes parfois graves et invalidantes. Par exemple, une aphtose importante de la cavité buccale peut empêcher la nutrition, la phonation ; une prolifération herpétique sur le visage peut être dommageable pour la vie socioprofessionnelle ; quant au zona, très douloureux durant sa manifestation, peut, lorsqu’il se situe sur le visage,  engendrer un traitement de radiothérapie de 4 à 5 séances à visée antalgique. C’est pour cela que les « anciens » appelaient le zona intercostal « le feu de la saint Antoine »…

          TRAITEMENTS :

          Les traitements consistent en prises d’antiviraux ; on dispose de pommades pour applications locales, à bases, elles aussi, d’antiviraux. (Zovirax) ; il existe aussi un vaccin (Zostavax).
          Mais ces traitements ne sont pas souvent très efficaces et l’on doit recourir aux antalgiques majeurs dans les cas graves. De plus la cortisone est contrindiquée dans les cas d’Herpès.
          Pour les aphtoses graves il est nécessaire souvent d’avoir recours à des traitements de Colchicine et de Thalidomide, avec le risque d’effets iatrogènes.

          TRAITEMENTS LASER BASSE ENERGIE ET L.E.D :

          Depuis les années 80, il existe une technique qui emploie la lumière laser, de basse puissance, de deux longueurs d’onde, l’une visible (rouge) et une infrarouge. Les applications de l’infrarouge (904 nM) ont commencé dès 1969 (Prof. A. Bénédicenti ; Université de Gênes) avec des résultats probants sur les névralgies du trijumeau (augmentation significative des endorphines).
          Le Prof. Mester qui fit les premières expérimentations avec le laser Hélium-Néon (632,8 nM.) en 1978, sur les cytochromes A3.

          Devant les résultats cliniques parfois spectaculaires, et même sans véritables publications et expérimentations scientifiques, les applications de ce que l’on appela le « Soft Laser » se développèrent de façon importantes certes mais souvent sans méthodologie et un peu pour faire n’importe quoi et n’importe comment. Aussi le « Soft Laser » connut, dans les milieux médico-scientifiques officiels, une réputation assez négative.

          Responsable de la consultation d’Odontologie Oncologique, au Centre de Lutte contre le Cancer Antoine Lacassagne, ayant fait l’acquisition d’un laser Hélium-Néon de 6 mW. pour mon cabinet privé, et devant les résultats très intéressants obtenus en pratique courante de la « dentisterie », j’ai, sous l’autorité bienveillante du Prof. F. Demard, traité des patients atteints de mucites chimio et radio induites que je recevais dans mon service au Centre.
          Ce sont les patients eux-mêmes qui ont plébiscité ces séances qui leur étaient éminemment bénéfiques.

          Ainsi est née ce traitement de laser basse énergie (L.L.L.T.) en cancérologie pour traiter et surtout prévenir ces affections parfois très graves et secondaires aux traitements contre le cancer.
La direction du Centre A. Lacassagne a pu, grâce à la Ligue contre le cancer, faire l’acquisition de 3 « Soft Lasers » de puissance plus importante me permettant, de mettre au point la méthodologie et la technique d’application de cette lumière laser selon les différents traitements subis par les patients.

          Le C.N.R.S de Marseille et le Centre Paoli Calmette qui travaillaient in vitro sur cette lumière  He-Ne. ont  authentifié  mes résultats cliniques et la première publication nationale (Bull. du Cancer. Ciais &al. Fév. 1992) et internationale (Journal of National Cancer Institute. Mars. 1992) ont vu le jour.
          Par la suite de nombreuse études, multicentriques et randomisées ont été publiées dans le monde entier et concernent diverses spécialités médicales.
          L’action de cette lumière laser a été démontrée et se résume de façon très synthétique à :
  •  une action antalgique par augmentation des endorphines et par le « Gate Control », optimisé par l’emploi de fréquences spécifiques (de 4-5 hertz à 60-70 Hertz).
  • une action anti-inflammatoire et anti-œdémateuse.
  • une action de cicatrisation accélérée et réparatrice tant de tissus mous que de l’os.
  •  une action anti-radicalaire qui augmente l’immunité locale (zone illuminée.

          Grâce au taux d’A.T.P. stockée de façon importante (mitochondries).
          On comprendra donc que l’on puisse traiter de façon efficace, non invasive, sans aucun effet secondaire, sans médications (antiviraux).

          METHODOLOGIE   :

          Il faut tout d’abord préciser que les laser(s) He-Ne ont disparu de l’arsenal de traitement malgré leur qualité (le rayon le plus cohérent). En effet, trop chers et trop encombrants, ils ont laissé la place aux diodes de longueur d’ondes très approchantes. (de 630 à 650 nM). Pour les infrarouges, les longueurs d’onde, qui équipent  actuellement les laser(s), sont de 808 à 810 nM.

          Il faut aussi préciser que le temps imparti pour une séance de L.L.L.T. est variable car il dépend de la gravité de la lésion à traiter, de sa surface et de la puissance de l’appareil laser employé. Autrement dit, il faut appliquer la formule suivante :

Temps (en sec.) = Energie (joules/cm2) x Surface (cm2) : Puissance (Watts)

          Il faut savoir aussi que l’on peut pratiquer la L.L.L.T. en préventif et/ou en curatif. En préventif 1 Joule/cm2 est suffisant, tandis qu’en curatif il est nécessaire de distribuer 4 Joules/cm2.

          On notera donc que l’on a intérêt à posséder un laser d’une puissance assez importante, non parce qu’il sera plus efficace, car c’est la couleur (longueur d’onde) qui travaille, mais parce que nous aurons des séquences plus courtes, et par là, des séances moins fastidieuses pour le patient et le praticien.
          Par exemple, un laser de 250 mW en Visible et 250 mW en I-R, demandera, pour une lésion
de 1 cm2, en curatif  à 4 J. /cm2, un temps de 16 secondes. Il est alors logique, « d’arrondir » à 20 secondes, pour être sûr d’avoir prodigué l’énergie nécessaire. Si l’on travaille en préventif, 1 joule au cm2 est suffisant. De plus il a été démontré qu’il y a, in vitro, saturation de lumière dans les tissus à 4 joules /cm2. Mais bien sur in vivo, on peut dépasser le temps et donc l’énergie distribuée du fait qu’il n’y a aucun effet secondaire et que l’on ne peut perdre qu’un peu de temps.

          Cette technique demande un « savoir faire ». En effet il faut tenir la fibre optique à 1 millimètre de la zone à traiter, car en s’éloignant, on diminue l’énergie distribuée, d’une valeur inversement proportionnelle au carré de la distance, ce qui va  bien sûr hypothéquer les résultats attendus. Il faut aussi tenir sa fibre le plus perpendiculairement possible au tissu  et éviter la pollution lumineuse (scialytique ou forte lumière ambiante) ainsi que, dans la cavité buccale, un afflux de salive. Il faudra donc bénéficier d’un personnel qualifié et…motivé.

          LES APHTES :

          Les aphtes peuvent avoir plusieurs étiologies. Il y a les aphtes dont l’origine est une intolérance à certains aliments, comme l’ananas, les  noix, noisettes, pistaches, le gruyère et tous les fromages voisins, mais aussi, certaines fois, la banane, les kiwis. La prévention peut être réalisée en évitant, bien sûr, ces aliments.
          D’autres aphtoses, plus graves et récidivantes, sont le signe de la maladie de Behçet ou de Crohn. Ces crises à lésions multiples sont très invalidantes. Du fait que nous sommes en présence d’affections auto-immunes, un état de stress constant ou des perturbations psychologiques ou affectives vont déclencher l’apparition de ces lésions ulcéreuses.

          Il est donc difficile de pratiquer une prévention avec le laser. Par contre, il est possible de diminuer de façon sensible l’intensité douloureuse et la durée de ces aphtes.
          Selon la taille et la gravité des lésions on va appliquer la formule citée plus haut en prenant soin de dépasser le contour des lésions afin de stimuler, non seulement l’aphte lui-même, mais aussi les tissus sains afin de provoquer une cicatrisation centripète. Selon la grosseur des aphtes, il faudra pratiquer de une à trois séances, espacées de 48 heures. On pourra aussi adjoindre un bain de bouche adapté (Eludril, Alodont, Paroex sans alcool), et éviter les produits trop agressifs indiqués parfois pour cette affection.

          L’HERPES :

          En tant que maladie auto-immune, la manifestation de l’herpès virus, a plusieurs origines et plusieurs localisations. On peut distinguer l’herpès solaire, l’herpès « gravidique », l’herpès de « stress », de manifestation fiévreuse suite à un état grippal, et l’herpès de contamination.

          L’herpès le plus commun est labial mais peut apparaître sur une autre partie du visage, comme en particulier les narines. Il peut aussi être localisé dans d’autres parties du corps avec une prédilection sur le trajet d’un nerf (sciatique) et d’un méridien d’acupuncture (méridien de vessie). La particularité de ces manifestations, est que la localisation est très souvent la même lors des récidives. Le cas des herpès génitaux est le plus grave, et est à classer dans les M.S.T.

          Le traitement habituel prescrit est à base d’antiviraux par voie orale et pommades pour des applications locales. Il est assez difficile de pratiquer une prévention la plupart du temps. Pourtant, si l’on sait que l’on va avoir une exposition solaire importante (plage, bateau, ski, etc…).

          En ce qui concerne l’herpès lié, bien souvent, aux menstruations, la manifestation va se produire 2 à 3 jours avant le début des règles, (chez une personne qui connaît bien « ses dates »). Il sera donc facile de pratiquer une à deux séances de laser en préventif, à 1 joule/cm2 sur l’ensemble des lèvres en insistant sur la zone habituelle de la manifestation, car en fait, les vésicules apparaissent toujours au même endroit, mais si, par le traitement laser on relève l’immunité locale, on va empêcher la « sortie » des vésicules certes, mais elles vont se manifester à un autre endroit des lèvres, en général symétriquement aux fois précédentes ; il s’agit donc de « préparer la totalité du contour de la bouche. Et l’expérience montre que si l’on pratique cela pendant 3 mois de la même manière, l’herpès n’apparaît plus du tout, au grand soulagement des patientes.

          Lorsque les vésicules sont sorties, s’il est possible de pratiquer une séance de laser, on diminue considérablement la douleur et l’inflammation et l’on empêche son étendue éventuelle. Mais bien sûr, lorsqu’une vésicule est sortie, elle fait son « cursus » habituel et le traitement laser ne peut que diminuer ou supprimer la partie inflammatoire de l’affection.
          Le mode opératoire est le même que pour les aphtes, à savoir que l’on distribue 1 joule/cm2 en préventif, et 4 joules /cm2 en curatif. On agit de même pour les autres localisations, bien entendu.

          LE ZONA :

          De la même famille que l’herpès, le zona va se déclarer lors d’une fatigue importante ou d’un choc affectif et/ou mental grave. La manifestation diffère de l’herpès par l’aspect des vésicules en grappes, et, là aussi, le long d’un trajet de nerf ou d’une émergence d’un nerf.  Le plus connu est le zona intercostal que les « anciens » appellent le « feu de la Saint Antoine » et qui est très désagréable par les démangeaisons terribles qu’il provoque. Le zona facial se situe en regard du nerf facial ou trijumeau, et peut impliquer aussi l’œil, (zona ophtalmique). Le problème que peut poser le zona, sont  ses suites algiques qui durent bien après la disparition des vésicules et cèdent difficilement aux antalgiques, ce qui obligent parfois à prescrire des antalgiques majeurs (opiacés, morphiniques). Il est parfois nécessaire de pratiquer quelques séances de radiothérapie à visée antalgiques pour tenter de venir à bout de ces douleurs.

          Par contre, si l’on pratique, le plus tôt possible après l’apparition des premières vésicules, deux ou trois séances de L.L.L.T., on va stopper l’évolution et donc l’étendue des vésicules. De plus, le fait de pratiquer le laser, va supprimer les douleurs post zostériennes, et il n’y aura aucune suite algique, quelle que soit la localisation.
          La technique est la même que citée précédemment, avec l’inconvénient de surfaces plus importantes si le zona a pu s’étendre.

          Il va de soi, que l’on peut compléter les applications de laser par une exposition à des appareils LED, comme le Triwings, (rouge + jaune) en continu puis en pulsé à 5 hertz, pendant 20 minutes.
          Je me permets de rappeler que lorsqu’on travaille en curatif, donc quand il y a la fameuse triade Dolor –Rubor – Calor, il faut traiter en continu pour la bio stimulation ET en pulsé (5 Hz. & 65 Hz.) pour le côté antalgique.

          DISCUSSION :

          Il est sûr qu’un patient qui souffre d’herpès ou de zona, va se diriger vers le médecin généraliste, ou de préférence vers un spécialiste dermatologiste ; pour des aphtes buccaux où il y aura la préférence pour un chirurgien dentiste certes mais bien peu sont équipés en laser basse énergie.
          Le patient devra donc bénéficier ou subir une médication lourde et parfois mal supportée (antiviraux). 

          CONCLUSION :

          Par contre la L.L.L.T., non invasive, totalement indolore, et sans aucun effet secondaire, est une thérapie de choix qui devrait pouvoir se développer car les applications en bio stimulation, en accélération de cicatrisation pour toutes les chirurgies, brûlures, plaies, sans oublier les indications qui ont authentifié l’action de ce laser, je veux dire la prévention et le traitement des mucites chimio et radio-induites. De plus, puisque « l’environnement » est un des grands sujets actuels, il faut convenir que la fabrication de laser(s) est une industrie « propre », et qu’on ne peut en dire autant des usines chimiques pharmaceutiques…


Aphte labial traité et 24 heures après





Patient traité avec une séance.
Paramètres: rouge et jaune pulsé 8j pendant 4 min , puis rouge et jaune continu 20 j pendant 15 min.

Dr Ciais GAston
(Comité Scientifique de stomatologie)

jeudi 4 août 2011

Une suture "lumineuse" pour le futur ?

 


Femme de 76 ans.
Après une chute dans un escalier, plaie de la glabelle qui aurait nécessité une suture. Fermeture par photobiomodulation LED. Résultat esthétique inespéré.
Paramètres :
Rouge et jaune pulsé 12j 6 min pendant 2 séances
puis rouge continu 20j 15 min et rouge et jaune pulsé 12j 6 min.
Quelles modulations pour quel stade de cicatrisation ?
Donnez votre avis, commentaires ouverts …


76 years old woman.
After a fall down stairs, wound of the glabella, wich would have required a suture. Closure bu photobiomodulation LED.  Unexpected Aesthetic result.
Parameters:
Red and yellow pulsed 16j 6 min during 2 sessions
Then Red continuous 20j 15 min and red+yellow pulsed 12j 6 min.

Which modulation for  which healing step ?
Give your opinion, comment open …