Qui est la LED ACADEMY ?


La Led Academy est une association à but non lucratif. Elle réunit des membres adhérents (médecins, physiciens, chercheurs en biologie cellulaire, ingénieurs en optoélectronique) intéressés ou concernés par les effets biologiques et l’utilisation en thérapeutique des sources de rayonnement électromagnétique de basse puissance.

Elle rassemble ainsi toutes les technologies qui se réfèrent à
l’utilisation des LED (Light Emitting Diode) et des lasers de basse puissance (Low Level Laser) depuis leur construction, jusqu’à leurs applications cliniques.

La LED Academy accueille également des membres bienfaiteurs qui peuvent faire partie des industries de santé.

Elle s’efforce de réunir ainsi des connaissances, de faire partager des expériences et de susciter des programmes de recherche.



LED Academy is a non profit organisation with a membership open to physicians, physicists, cell-biologists, optoelectronic engineers,concerned with photobiological mechanisms and treatments related to the use of LED or Low Level Lasers.

LEDAcademy welcomes benefactor members from pharmaceutical or medical device companies.

Its goal is therefore dedicated to the promotion of research, education, and clinical applications in photobiology.

dimanche 15 avril 2012

Journée LED du 17 Mars 2012

Bonjour à tous…


La journée du 17 mars a donné bien le ton du projet construit par LED Academy.


5 présentations ont permis de croiser des informations très diverses et de susciter  cette démarche de curiosité permanente indispensable à une meilleure connaissance fondamentale et pratique de la photobiologie. En nous séparant le soir, nous avions de nouvelles réponses… et beaucoup de nouvelles questions.


C’est bien volontiers que je passe brièvement en revue une partie de ce qui s’est dit, pour ceux qui n’étaient pas là. Bien entendu, cette « revue » est personnelle, faite autour de mes curiosités et de mes étonnements.


  •        Les Leds : thérapeutique présente et future au cœur des cellules
La journée a commencée par l’exposé de Claude Dalle (responsable médecine  anti-âge). Il nous a fait plonger d’entrée de jeu dans l’immense complexité du chantier de la biologie cellulaire. C’est clair cela réveille et cela illustre parfaitement la nature d’un terrain où chaque réponse apportée multiplie le nombre de questions posées. Dès lors, autour des enjeux de l’anti-âge, quels nutriments apporter au derme en complément de la lumière ? La photothérapie dynamique est-elle un outil de vectorisation améliorant la biodisponibilité de ces nutriments ? À méditer et à vérifier.


  • L’effet de la lumière sur la douleur et la guérison par l’intermédiaire du système nerveux végétatif et le tissu conjonctif.

Le Professeur Marco Bischof (comité scientifique), venu d’Allemagne, nous a fait découvrir un nouveau chantier et une nouvelle façon de raisonner sur les effets de la lumière.

Le chantier ? Celui de la matrice extracellulaire. Il considère que c’est une entité ayant la particularité d’être en contact direct avec toutes les cellules parenchymateuses et les terminaisons nerveuses. Cette entité possède la faculté de transmettre les vibrations mécaniques et électromagnétiques… et ainsi la lumière.



Selon lui, la matrice extracellulaire est par ailleurs liée de façon particulièrement étroite avec l’eau dont il souligne la plasticité. Cela nous rappelle les travaux de Benveniste…

Enfin, c’est autour de cette matrice et des cellules du système immunitaire que se développe, selon lui, le cadre physiopathologique d’inflammation chronique (Low level inflammation).

Il serait en cause dans de nombreuses pathologies, fibromyalgie, lupus, syndrome de fatigue chronique, Alzheimer, etc. mais également dans le vieillissement.


Ce processus inflammatoire éclairerait l’ensemble des syndromes fonctionnels somatiques.

Il serait par ailleurs modulé par le système cholinergique, la stimulation du parasympathique réduisant la production de cytokines pro-inflammatoires. Et enfin, la lumière ? Par son action cellulaire et extracellulaire elle jouerait un rôle important dans la gestion de ces processus en précisant que du bleu au vert on relaxerait alors que du jaune au rouge on stimulerait… et qu’on pourrait agir à la fois sur l’inflammation et sur la douleur.

  •  Gestion de la douleur par Photobiomodulation : protocoles

« Je fais le commentaire qu’il s’agit là d’un concept à double tranchant… on peut stimuler une réponse antagoniste comme on peut relaxer une réponse agoniste. »

Point important, à la fin de son exposé, une question intéressante a été posée, à peu près dans ces termes, à Marco Bischof. « Un traitement corps entier, tel qu’il est praticable avec le système de lit couvert de LED a-t-il un sens ? »… La réponse a été catégorique : Non, il ne faut pas stimuler globalement l’ensemble des parenchymes….

La lumière dans la bande du rouge au proche infrarouge possède des propriétés antalgiques étonnantes.





C’est ce phénomène que j’ai pu développer dans l’exposé suivant.

L’effet « antalgique » de la lumière est une évidence clinique qui se manifeste très rapidement, souvent dans les minutes qui suivent l’exposition à une source qui est, selon les appareils, presque toujours un laser non thermique (Low Level Laser).

Des mécanismes particuliers et conjugués sont alors déclenchés.

Le premier d’entre eux implique l’inflammation.

La cascade « photobiologique » déclenchée par l’exposition lumineuse, entraîne  en effet une inhibition des cytokines pro-inflammatoires et de la COX 2 et une réduction rapide de la PGE2.

Le second, très intéressant, concerne la conduction nerveuse.

Sous l’influence du rayonnement, elle est ralentie au niveau des fibres lentes et s’accompagne d’une diminution de la production de neurokinines comme la substance P et d’une sécrétion accrue d’endorphine.

Il est intéressant de préciser que la photo stimulation concernant la zone douloureuse peut être simultanément appliquée sur des points précis de l’innervation périphérique (trigger points et points d’acupuncture) en utilisant des sources lumineuses ponctuelles.



L’efficacité du traitement se trouve ainsi renforcée… et l’on retrouve là un aspect du propos développé par Marco Bischof.

Le champ d’action antalgique des LED et soft lasers opérant dans les longueurs d’onde rouge et infrarouge s’étend ainsi des douleurs aigues aux douleurs chroniques les plus diverses, l’essentiel des publications concernant la rhumatologie, la neurologie, la stomatologie et la médecine du sport.



A suivre…



Dr. Luc Benichou

Responsable Communication scientique

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire